Echange de mails avec le Conseil Régional de l'Ordre des Pharmaciens de Normandie entre le 30 juillet et le 19 août 2020

Message envoyé le 30/07/2020

Bonjour,
Je suis venue à la pharmacie de Pont d'Ouilly ce jour pour renouveler mes médicaments. L'accès m'a été refusé au motif que je suis réfractaire au port du masque. J'ai demandé combien de temps cette situation allait durer. La personne n'a pas su me répondre.
J'ai été servie sur le trottoir. J'ai voulu discuter avec la personne en question. Lui demander si la situation actuelle lui plaisait. Elle m'a répondu que non. J'ai essayé de discuter. Elle ne faisait que d'obéir aux ordres, sans réfléchir, sauf au risque de fermeture administrative. J'ai demandé où étaient les malades de la Covid-19 dans le Calvados et l'Orne. Incapable de me répondre. La personne a préféré mettre fin à la discussion.
Je veux pouvoir entrer dans une pharmacie en toute liberté, c'est-à-dire sans subir le viol collectif subi par le gouvernement. Ce viol collectif s'appelle le port obligatoire du masque.

Je vous remercie de prendre en compte cette demande.

Bien cordialement.
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Réponse parvenue le 19/08/2020
 
Madame,
 
C'est avec attention que j'ai pris connaissance de votre mail.
 
Le décret n°2020-884 du 17 juillet 2020, applicable depuis le 20 juillet dernier, a rendu obligatoire le port du masque en milieu clos.
 
Cette mesure a pour objectif de se protéger et protéger les personnes présentes dans la pharmacie.
La vigilance de tous est plus que jamais nécessaire pour éviter un rebond épidémique.
 
Selon les informations que vous nous avez communiquées, la pharmacie n'a pas manqué à son devoir professionnel en refusant de déroger à cette règle.
 
Restant à votre disposition,
Salutations distinguées.
 
Franck BLANDAMOUR
Président
 
Conseil Régional de l'Ordre des Pharmaciens de Normandie
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Nouveau mail le 19/08/2020, sans réponse
 
Bonjour,
 
Je vous remercie de cette réponse.
Celle-ci ne me convient pas.
Le décret dont vous me parlez, et ceux du même thème qui suivent, sont abusifs.
Cette pharmacie a commis une faute : refuser de servir des soins qui sont pourtant délivrés par une ordonnance médicale.
Que fait-on de la liberté de chacun de disposer de son corps ?
Que fait-on de la loi du 11 octobre 2010 qui interdit de dissimuler son visage ?
 
Sur les emballages des masques, il est écrit que ceux-ci ne servent pas à protéger des maladies virales. Les pharmaciens vendent ces articles.

Vous et vos collègues vendez-vous du placebo ? Du placebo qui fait souffrir, qui est une atteinte à deux besoins de la pyramide de Maslow.
- Besoins sociologiques : le masque transforme des citoyens avec un visage et une identité propre en personnes anonymes, sans visages, sans personnalité. On ne peut plus voir le sourire ou la tristesse de notre interlocuteur. C'est une torture psychologique.
- Besoins sanitaires : le port prolongé du masque provoque des démangeaisons, des allergies, des difficultés respiratoires, de l'hypoxie, de la chaleur, et parfois des évanouissements. C'est une torture physique.
Comment pouvez-vous être complice de cela ?

Au regard des statistiques, l'épidémie est sur le fil de la fin.
Pourquoi, vous, les professionnels de santé, n'avez pas le courage d'affirmer cela ?
 
Je vous remercie par avance.
Bonne journée.
Cordialement.