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Bas les Masques en Normandie
22 juin 2020

Courrier envoyé au Président de la République le 22 juin 2020

Monsieur Le Président de la République,
 
 
Depuis le début du mois de mars 2020, le nombre de personnes portant des masques augmente, le nombre de lieux où l’obligation de porter un masque augmente en raison de la volonté de lutter contre l’épidémie actuelle de maladie Covid-19. Je suis entièrement d’accord avec la nécessité de lutter contre cette épidémie. Nous faisons tous ce qui est dans notre possible pour y parvenir. Nous nous tous soumis au confinement. Dans ma petite maison à la campagne, j’ai eu un meilleur confort de vie que les habitants des petits appartements de nos villes. Le confinement m’a fait moins souffrir. Je respecte et j’applique les gestes sanitaires : distanciation physique et arrêt des salutations avec mes collègues de travail, nettoyage régulier des mains et de mes outils de travail, renforcement du ménage dans ma maison et ma voiture.
 
 
A la télévision, dans les magasins et les commerces, dans les hôpitaux, dans certains services publics, dans les établissements scolaires, dans les transports en commun, dans les banques, dans les musées, dans les restaurants, je vois beaucoup de citoyens qui portent des masques. Dans certains de ces lieux, presque toutes les personnes présentes portent des masques. Cela va parfois jusqu’à 100 % des personnes rencontrées. Il est obligatoire de porter le masque dans certains endroits. Cette situation n’est pas normale. Elle me fait énormément souffrir. Elle fait également souffrir les personnes contraintes ou encouragées à porter le masque. Nous souffrons toutes et tous.
 
Le port du masque va à l’encontre de la satisfaction de deux catégories des besoins de la pyramide de Maslow.
•    Besoins sociologiques : le masque transforme des citoyens avec un visage et une identité propre en personnes anonymes, sans visages, sans personnalité. On ne peut plus voir le sourire ou la tristesse de notre interlocuteur. C'est une torture psychologique.
•    Besoins sanitaires : le port prolongé du masque provoque des démangeaisons, des allergies, des difficultés respiratoires, de l'hypoxie, de la chaleur, et parfois des évanouissements. C'est une torture physique.
 
L’épidémie est actuellement sous contrôle, sauf à Mayotte et en Guyane. Le port obligatoire du masque dans les transports en commun ne me semble pas utile dans les régions de France où l’épidémie est sous contrôle et où le nombre de cas de cette maladie ne fait que diminuer ou se stabilise.
 
Dans ma charmante région de Normandie, nous avons été globalement moins touchés que les autres régions de France. J’en suis très heureuse.
 
Dans la mesure du possible, je vous demande le retour à la vie d’avant le 15 mars 2020, le plus rapidement possible, et l’arrêt de l’obligation de la dissimulation du visage de chacun de nous tous.
 
Cela entends que :
•    je veux pouvoir reprendre librement les transports en commun et les trains touristiques ;
•    je veux voir le moins possible d’ouvriers d’usine et de chantier avec un masque ;
•    je veux voir le moins possible de personnels de commerces et de supermarchés avec un masque ;
•    je veux voir le moins possible de passagers et d’agents des transports en commun avec un masque ;
•    je veux voir le moins possible de personnels des restaurants porter des masques ;
•    je veux voir le moins possible de public des jeux télévisés porter des masques ;
•    je veux pouvoir visiter les musées et les autres sites touristiques librement ;
•    je veux voir le moins possible d’élèves, de collégiens, et d’enseignants avec un masque ;
•    je veux pouvoir aller librement au restaurant et au coiffeur ;
•    je veux pouvoir rentrer dans un établissement hospitalier pour des soins et des rendez-vous médicaux sans risquer de me voir refuser l’entrée si je refuse le masque.
 
La satisfaction de cette demande peut passer par l’allégement de tous les décrets et textes de lois obligeant strictement le port du masque. Cette obligation peut être transformée en recommandation, en conseil, et en incitation.
 
En attendant la fin officielle de l’épidémie et l’écartement de tous risques avec ce virus, je souhaite que chacun puisse faire ce qu’il souhaite, ce qu’il croit être bon pour soi, en appelant à la responsabilité et au civisme de nous tous.
 
 
L’idéal serait de revenir à l’application de la loi du 11 octobre 2010, qui interdit la dissimulation du visage dans l’espace public, dès que les conditions sanitaires le permettront. Aujourd’hui, cela me semble encore un peu tôt.
 
Je vous remercie de bien vouloir prendre ma demande en considération.
 
 
Je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
 
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.
 
----
La réponse que j'ai reçu n'a rien à voir avec ce courrier. Le cabinet du Président de la République m'a envoyée promener poliment. Un autre échange a eu lieu avec les services du Président de la République en juillet 2020, avec une réponse toujours à coté des questions posées.

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