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Bas les Masques en Normandie
22 juin 2021

Lettre ouverte aux enseignants distribuée à partir du 22 juin 2021 par le collectif des Parents Atterrés de la Sarthe

Année Covid  : « annus horribilis » pour les enfants

 

Lettre des parents aux enseignants

 

Madame la Directrice, Monsieur le Directeur,

Mesdames et Messieurs les professeurs des écoles                                               Le 22 juin 2021

 

Cette lettre est celle de milliers de parents engagés pour la défense de l’Ecole et conscients des difficultés spécifiques que la crise sanitaire génère dans le monde enseignant. Parmi ces difficultés, nous savons la situation de porte-à-faux ressentie par nombre d’entre vous, imprégnés de vos responsabilités pour instruire mais aussi accompagner au mieux nos enfants, lorsqu’il s’agit de les masquer. Parce que vous savez comme nous, depuis le début, qu’il ne peut pas ne pas y avoir d’effets nocifs lorsque l’on impose le masque 8 à 10h par jour à des petits enfants en pleine structuration de leur pensée et de leur personnalité.

 

Alors que la Société française de Pédiatrie écrit le 17 juin écrit que « la communauté médicale pédiatrique demande qu’à ce stade de la pandémie, les enfants scolarisés en primaire puissent être dispensés dès aujourd’hui du port du masque à l’école, y compris en intérieur » https://www.sfpediatrie.com/actualites/communique-sfp-afpa-cnpp-finir-lannee-scolaire-sourire nous sommes surpris de constater que l’Education Nationale ne vous apporte toujours aucune information sur les conséquences de cette mesure et de son maintien sur le long terme, ni aucune aide pour vous aider à amortir son impact sur vos élèves. « on n’a pas eu le temps d’y penser » explique la DASEN de la Sarthe à son CHSCT le 16 février 2021, entre autres preuves plus récentes que votre administration ne veut pas vous informer (https://fsu72.fsu.fr/audience-sanitaire-aupres-de-la-dasen-de-la-delegation-fsu-au-chsct/ ). Nous comprenons maintenant que cette rétention est volontaire. Si l’information était diffusée, l’imposition du masque aux petits dans les écoles aurait été plus difficile à mettre en œuvre…

 

Nous avons donc convenu avec certains d’entre vous d’échanger des informations et voir si nous pouvions ensemble pallier l’extraordinaire carence de votre administration sur ce très lourd sujet.

 

Car depuis le début de cette crise nous nous sommes attachés à aller chercher l’information la plus objective possible (difficile !), issue de personnes compétentes et ne semblant pas liées à des intérêts particuliers. Outre notre expérience personnelle avec nos propres enfants, ces informations montrent malheureusement à quel point cette « année Covid » est un « annus horribilis » pour tous les enfants. Elles interrogent sérieusement sur la manière dont les autorités s’appliquent à l’ignorer. Nous souhaitons donc les partager avec vous, et vous proposer de rejoindre la plateforme créée par les parents avec les enseignants au niveau national https://enfance-libertes.fr/enseignants/ et/ou le Collectif d’enseignants https://www.educationpourlebiendesenfants.fr/.

 

1) l’Etude la plus complète que nous connaissons a été menée à grande échelle par des scientifiques et médecins issus de 8 structures hospitalières et universitaires allemandes rassemblés pour l’occasion. Elle est parue dans une revue de référence « International Journal of Environmental Research and Public Health » en avril 2021 https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344.  Pour une synthèse en français : https://enfance-libertes.fr/une-grande-etude-scientifique-allemande-fait-le-point-sur-les-risques-et-effets-indesirables-du-port-du-masque/ En 42 pages, citant 172 études et recherches menées dans le monde entier, elle passe en revue les effets négatifs du masque dans les domaines suivants : échanges respiratoires, neurologie, psychologie et psychiatrie, femmes enceintes, dermatologie, ORL et dentaire, sport, sociologie, scolarité et travail, microbiologie et environnement, épidémiologie, pédiatrie. Cette étude traduit, malheureusement, tout ce que les parents dénoncent depuis des mois, positionnements de spécialistes et expériences personnelles (ou plutôt celle de nos enfants) à l’appui.

 

2) Ainsi par exemple, l’étude statistique datée du 19 avril 2021 réalisée à 100% à partir des données officielles de Santé Publique France, par deux enseignants chercheurs français, montre une impressionnante corrélation entre l’imposition du masque et l’explosion des pathologies pulmonaires des enfants en 2020 (+ 50% de pneumopathies en 2020 (hors Covid)). https://enfance-libertes.fr/une-etude-scientifique-remarquable-comparaison-des-taux-dhospitalisation-de-diverses-pathologies-par-rapport-au-covid19-chez-les-moins-de-15-ans/ Les mesures sanitaires n’ont par contre en rien réduit la grippe. Seule la gastro-entérite n’a pas connu son pic récurrent en hiver. L’étude est courte. En la lisant vous constaterez aussi la remontée assez sensible des taux d’hospitalisation début 2021 (l’effet des variants semble peu contestable). Cependant, vous verrez aussi que la probabilité de décès par tranche de population n’a pas bougé : 70 fois moins importante pour les 40-59 ans que pour les plus de 80 ans, 700 fois moins pour les 20-39 ans et… des dizaines de milliers de fois moins chez les 0-14 ans. Ceci confirme une Nième fois ce que disent tous les organismes pédiatriques de tous les pays depuis un an sans varier : les enfants ne sont pas plus exposés au décès par le Covid (10 décès en 2020) qu’à celui par la grippe (12 morts en 2020), voire moins (36 décès de la grippe dans cette tranche d’âge en 2015). Mais personne n’aurait eu l’idée saugrenue de masquer les enfants pour la grippe…? Cette décision, et son maintien sur 7 mois maintenant, est catastrophique pour les enfants. Car les mesures sanitaires qui leur sont imposées dégradent non seulement leur santé physique, mais, certainement, et à une échelle bien plus large, leur santé psychique.

 

3) Sur le psychisme et l’état psychologique des enfants, d’innombrables articles de la presse « autorisée » (presse nationale et locale non visée par les organismes de « fact checking ») rapportent l’explosion des urgences pédiatriques. Dès début décembre le collectif des « Parents atterrés » et tant d’autres collectifs de parents dans la France entière (près de 300 répertoriés par l’Union des Collectifs « Enfance et Libertés » https://enfance-libertes.fr/), rapportaient les centaines de prises de positions de praticiens de l’enfance sur les conséquences nocives du masque sur le psychisme des enfants (pour deux des plus étayées, mais courtes, par Madame de Junnemann: https://enfance-libertes.fr/traite-sur-le-port-du-masque-chez-les-6-10-ans/ et par Madame Delahaigue traitant de l’adaptabilité des enfants https://enfance-libertes.fr/masques-a-lecole-lapparente-adaptation-des-enfants-est-une-illusion/ . On nous a répondu qu’il n’y a « pas d’élément documenté » sur ces effets nocifs du masque (c’est toujours la réponse « officielle » de l’Etat français 1 ans après avoir masqué tous les élèves hors maternelle : 11 millions d’enfants). Nous savions que l’on se moquait de nous et de nos enfants qui vivent, sous nos yeux, ce qui est décrit par les spécialistes de la pédopsychologie. Et le résultat, affligeant, est là avec ces effets aujourd’hui vérifiés à grande échelle :(https://www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/covid-19-les-hospitalisations-en-pedopsychiatrie-ont-explose-de-80_4344365.html). La profonde détresse des enfants émerge, comme un énorme iceberg : "Il faut souligner la gravité des tentatives de suicide. On a des petits enfants de 6 à 7 ans qui font des tentatives de pendaison. Personnellement, je n'avais jamais vu ça !" indiquait la Professeure Isabelle Claudet Responsable des urgences pédiatriques au CHU de Toulouse à Adrien Taquet, secrétaire d’État qui la visitait le 21 mai.   https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-des-enfants-de-6-ans-font-des-tentatives-de-pendaison-l-hopital-subit-les-effets-du-covid_42031662.html

Les spécialistes de l’enfance renouvellent leurs alarmes, comme ici le 25 mai : « La psychothérapeute Marie-Estelle Dupont alerte sur ses effets psychologiques dramatiques pour les plus jeunes et insiste sur l'importance d'y mettre fin immédiatement » https://www.lefigaro.fr/vox/societe/il-faut-urgemment-mettre-fin-au-port-du-masque-pour-les-enfants-20210525?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1621945707.

Car, pour des centaines d’actes graves entrainant l’hospitalisation, combien d’enfants atteints dans leur développement ? L’effet est dévastateur, c’est certain, mais il est très difficilement mesurable…et donc peu visible (sauf pour les parents) s’il ne fait pas les gros titres.

Ces effets sont mêmes reconnus au plus haut niveau, par un Emmanuel Macron qui a étendu  en avril le « chèque psy » des étudiants aux 3-17 ans ("On aura plusieurs mois de très grande difficulté sur le plan de la santé mentale des enfants et des adolescents" dit-il.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-un-forfait-psy-pour-les-enfants-de-3-a-17-ans_4373043.html ).

 

4) Notre attention a été attirée, par exemple, par un article du « Monde » (16 avril 2021 https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2021/04/16/je-ne-veux-pas-manger-des-compotes-toute-ma-vie-apres-le-covid-19-ils-ont-perdu-le-gout-et-l-odorat_6077063_4497916.html s’inquiétant des conséquences psychologiques graves de la perte de l’odorat, parfois sur plusieurs mois, de certaines victimes du Covid (PJ). Or, trois jours plus tôt, une pédopsychologue avait témoigné (https://enfance-libertes.fr/une-psychoclinicienne-temoigne-en-justice-sur-les-effets-deleteres-du-port-du-masque/ ) pour expliquer en quoi la privation de l’odorat était grave pour l’équilibre psychique des enfants. Et voilà cet article du Monde qui traitait de quelques adultes, certes tristement handicapés, mais…qui oubliait juste d’indiquer que 11 millions d’enfants sont privés d’un de leurs cinq sens toute la journée depuis mai 2020 !? (ce qui n’a fait l’objet d’aucun article dans la presse à notre connaissance). Nous ne doutons pas que vous lisiez attentivement l’article du journal et l’analyse de la pédopsychologue…Et vous rapprocherez ces deux éléments de l’article Ouest France du 19/04 rapportant qu’en Israël, 50% des parents déclarent que leur enfant aura besoin d’une assistance psychologique maintenant que l’obligation du port du masque a cessé. https://www.ouest-france.fr/monde/israel/covid-19-israel-tombe-le-masque-mais-il-reste-les-degats-plus-profonds-424226c0-a052-11eb-9711-9c9c35cdb37d

 

5) Enfin, nombreux sont vos collègues enseignants qui ont rejoint les collectifs de parents. Ils confirment, outre les effets précités, ce que vos syndicats nous rapportaient lors d’une rencontre en février : si les élèves les plus « brillants » ne sont en général pas trop affectés dans leurs apprentissages par le masque en classe sur vos visages et ceux de leurs camarades, il n’en va pas de même chez les autres enfants. Le masque affecte clairement leurs apprentissages.

 

6) Nous ne comprenons pas que depuis un an maintenant, tous ces effets très nocifs du masque, pourtant tombant sous le sens, soient passés sous silence. Pouvez-vous maintenant, s’il vous plaît, ouvrir le débat autour cette obligation faite aux petits de porter le masque à l’école, dont le caractère extrêmement préjudiciable est avéré ? Est-elle générée par la protection des adultes dans l’école ? Mais la probabilité que ces adultes en activité tombent sérieusement malade du Covid reste très faible malgré les variants : 70 à 700 fois moins (selon l’âge des personnels en activité) que les plus de 80 ans selon l’étude des données de Santé Publique France précitée. Ces risques seraient-ils aggravés à l’école ? Il s’avère que ce n’est pas le cas, et que c’est même le contraire : la Société française de pédiatrie (SFP) (https://www.sfpediatrie.com/actualites/plaidoyer-maintien-ecoles-ouvertes-societes-savantes-pediatrie-se-mobilisent, le Lancet (https://www.thelancet.com/journals/lanchi/article/PIIS2352-4642(21)00030-4/fulltext), ou autres organismes de référence écrivent que les enfants sont très peu contagieux et que les risques encourus par les enseignants sont inférieurs à ceux encourus par les autres professions : « En Suède où les crèches et les écoles sont restées ouvertes sans port du masque, on observe que les enseignants d’enfants âgés de 7 à 16 ans avaient 2 fois moins de risque de Covid 19 que les adultes exerçant d’autres métiers (SFP – 25/01/2021) ». Et pourquoi avoir masqué les enfants jusque pendant la récréation dehors, alors que depuis le quasi-début de la crise sanitaire il est su qu’à l’extérieur le risque de contamination, déjà extrêmement faible avec les enfants, est quasi-nul (19 fois moins selon une dernière étude réalisée sur 27.000 cas en Irlande, https://www.courrierinternational.com/article/covid-19-en-irlande-01-des-contaminations-ont-eu-lieu-en-exterieur; https://www.irishtimes.com/news/ireland/irish-news/outdoor-transmission-accounts-for-0-1-of-state-s-covid-19-cases-1.4529036) ? Comment, à l’heure où les adultes reprennent place, sans masque, en terrasse puis à l’intérieur des restaurants, n’a-t-on pu décider qu’on les laisse respirer, au sens propre, au moins en récréation ? Dans un article citant de nombreuses références, Le Monde du  9 avril  (https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/09/bien-qu-exposes-les-enseignants-se-protegent-bien-du-covid-19_6076133_3244.html) cite même un membre du Conseil scientifique qui indique : « D’une façon générale, les études faites par pays pour identifier des catégories socio-professionnelles à risque donnent des résultats très divergents, excepté chez les enseignants pour lesquels on ne trouve pas d’augmentation de risque ».

Contrairement, donc, à ce qu’on nous dit (« c’est le masque ou l’école fermée »), le masque n’est absolument pas la solution contre une fermeture générale des écoles qui n’a jamais été nécessaire. Nous parents, voulons les écoles ouvertes et nos enfants sans masques. Vous pouvez d’autant plus y contribuer que vous avez maintenant (enfin ?) pu vous faire vacciner.

 

7) Tous ces constats alarmants devraient être maintenant pris en compte par la justice. 2 Tribunaux allemands l’ont fait ce mois d’avril de manière remarquable :https://enfance-libertes.fr/exemption-de-masque-a-weilheim-le-texte-complet-du-jugement-en-francais/ ; https://enfance-libertes.fr/verdict-sensationnel-a-weimar-pas-de-masques-pas-de-distance-plus-de-tests-pour-les-etudiants/

Nous envisageons aussi toute forme de recours judiciaire contre ceux qui décident de maintenir les enfants masqués tout en sachant ce qui précède (évidemment pas contre les enseignants ni les directions d’école, à qui on n’a pas donné le choix et qu’on prive d’information). 

Mais sous souhaiterions tellement ne pas en arriver à cette extrémité, et parvenir à libérer nos enfants sans décision judiciaire, parce que nous aurions, tout simplement, construit les solutions avec vous sur la base des informations qui ne vous sont fournies par votre hiérarchie. Elle a pourtant le devoir de vous les adresser, et même selon nous l’obligation de le faire, vis-à-vis de nos enfants et de nous (et elle est rémunérée par nos impôts aussi pour cela !). Or elle ne le fait pas. Si elle respectait ses devoirs, vous sauriez tout ce qui précède. Elle vous aurait aussi fait part de l’intervention de M. Didier Pittet, épidémiologiste nommé par Emanuel Macron dès juin 2020 à la tête de la « Mission d’Evaluation de la Gestion du Coronavirus ». Ce référent national indiquait dès le 18 février 2021 sur France Inter (https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-18-fevrier-2021): « il est évident qu’on sait qu‘heureusement les enfants ne tombent pas malade voire très peu …on sait aussi que les enfants peuvent se transmettre le virus mais qu’ils le transmettent peu voire pas aux adultes donc ça veut dire que le masque qui peut être extrêmement gênant dans l’apprentissage à mon avis pour les jeunes enfants ne devrait pas être porté…Là on n’en a certainement pas besoin“.

 

Les enfants vivent leur 8ème mois avec le masque 8 à 10h par jour. Aucun adulte n’est soumis à une telle contrainte. Ils sont aujourd’hui au restaurant et au cinéma, sans masque. Nous pensons indispensable, en toute humilité et sans jamais donner de leçon, que les éléments ci-dessus, et tant d’autres, soient pris en compte. Les enfants, sont trop petits pour s’exprimer. Nous adultes ne pouvons plus continuer d’ignorer autant leur intérêt, que les Convention internationales qualifient pourtant de « primordial » et devant passer avant tous les autres.

 

Bien respectueusement.

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